Les mouchoirs en tissu…6 bonnes raisons de les adopter !

Depuis début septembre, un nouvel accessoire est venu révolutionner les habitudes de notre petite tribu : le mouchoir en tissu. Si l’idée m’avait déjà souvent traversé l’esprit, il faut reconnaître que je cultivais quand-même un certain nombre d’à priori qui se sont pourtant très vite envolés après quelques jours d’utilisation.  

C’est en réalité au détour d’une virée chez Yuman que j’ai eu le véritable déclic en découvrant les boîtes à mouchoirs du projet Koshi et surtout ses jolies pochettes transportables. Les “Kleenex” revisités par Koshi sont fabriqués à partir de textiles recyclés (chutes de coton, draps, chemises, taies,…) dans un atelier de réinsertion professionnelle situé à Bruxelles. Un super projet qui nous a permis d’adopter les mouchoirs en tissu tout en respectant notre objectif « rien d’neuf ». Une nouvelle habitude que nous avions envie de partager avec vous en vous parlant des 6 bonnes raisons de vous y mettre :

1. Les enfants adorent ! Ils ont même trouvé un côté ludique dans le fait de prendre un nouveau mouchoir chaque matin pour partir à l’école. A ma grande surprise, se moucher est presque devenu un jeu. Atout principal du textile : fini les morceaux de papier qui se désagrègent dans la poche après deux utilisations (vous voyez, ce genre de mouchoirs usés jusqu’à l’os ?).

2. Se moucher avec du tissu diminue les risques d’irritation. C’était l’une de mes grandes motivations en passant aux mouchoirs réutilisables et je dois dire que je ne suis pas déçue. Un énorme rhume plus tard, je vous confirme que j’ai échappé pour la première fois de ma vie au gros nez rouge de clown après 24h !

3. Utiliser des mouchoirs en tissu, ça fonctionne même en période de maladie !  Mais à condition d’avoir du stock! Pour être tout à fait honnête, ma première expérience de rhume carabiné au mois d’octobre a été quelque peu mitigée à ce niveau-là. J’ai effectivement tenu quatre jours sans aucun problème (à raison de 5 mouchoirs utilisés sur la journée) avant de tomber à cour, faut d’avoir été assez rapide pour faire des lessives. Du coup, je me suis jetée sur les restes de paquets de mouchoirs en papier qui traînaient dans mes poches de vestes avant de finir avec le rouleau de papier toilette. Conclusion : passer aux mouchoirs en tissu dans une famille nombreuse exige tout de même d’avoir un peu de stock. Les 25 mouchoirs de la boîte Koshi ne suffisent clairement pas (surtout en hiver) même si c’est déjà un bon début. Mon objectif : coudre moi-même des carrés de tissus à partir de vieux draps, de chemises récupérées ou de nappes dépareillées. 

4. Passer aux mouchoirs en tissu ne coûte pas forcément un bras. Les mouchoirs en tissu se trouvent en effet facilement en brocante ou aux petits riens. J’adore particulièrement l’idée de me constituer progressivement un stock de mouchoirs tous différents les uns des autres, chacun évoquant une histoire, une ambiance, un univers tantôt enfantin, tantôt emprunté ou même parfois carrément vintage. Certains artisans proposent également des alternatives fabriquées à partir de textiles recyclés. C’est le cas notamment de la boîte à Kleenex du projet Koshi dont les recharges de 25 mouchoirs sont disponibles à partir de 30 euros, un prix tout à fait raisonnable en comparaison avec celui de certain mouchoirs neufs vendus individuellement qui peut parfois atteindre une dizaine d’euros (y compris sur le site de Koshi). D’autant qu’il s’agit d’un investissement sur le long terme.  En ce qui me concerne, j’ai craqué sur la boîte en chanvre doublée de tissu recyclé pour y mettre les mouchoirs mais d’autres contenants feront très bien l’affaire. Prochaine étape : apprendre à les fabriquer moi-même. Il paraît que c’est « easy do ». Affaire à suivre ! Pour info, voici quelques idées de marques « Made in Belgium » qui vendent des mouchoirs en tissu : La RenardeFlax and StichKoshiLilie dans les étoiles. 

5. Les mouchoirs en tissu ne sont pas moins hygiéniques que les mouchoirs en papier, à condition de respecter quelques fondamentaux. Tout comme pour sa version papier, l’essentiel est de ne pas laisser traîner son mouchoir en tissu au fonds d’une poche remplie de monnaie ou dans un sac chargés d’objets et de bactéries. D’où l’intérêt de disposer d’une pochette adéquate. Par ailleurs, les mouchoirs se lavent parfaitement en machine à 60 degrés. 

6. Adopter les mouchoirs en tissu ne représente aucun travail supplémentaire au quotidien ! Il s’agissait pour moi d’un point non négociable. Si ma charge de travail « mentale » et « physique » s’en voyait alourdie, c’était retour à la case départ assuré. Pas question de me rajouter une tâche supplémentaire dans mon quotidien déjà bien chargé. A la maison, nous avons disposé la boîte à kleenex Koshi dans le hall d’entrée pour que chacun puisse se servir le matin en fonction de ses besoins (1 à 2 mouchoirs pour une journée normale). En fin de journée, les mouchoirs utilisés sont disposés dans un bocal prévu à cet effet. Le vrai challenge c’est de remplir les réserves à temps pour que la boîte ne soit jamais vide mais c’est devenu très vite un réflexe d’ajouter les mouchoirs sales à la lessive de draps le weekend. L’avantage quand on est 5, c’est qu’il y a toujours des lessives qui tournent ! Cela n’empêche pas de devoir disposer d’un stock suffisant, en particulier en prévision d’une éventuelle épidémie de grippe généralisée à la maison. D’ici peu, je prévoie également de remplir avec du tissu la boîte à mouchoirs qui se trouve depuis toujours dans la salle de bain et que je n’ai plus pris la peine de recharger depuis la rentrée. Question de ne plus me précipiter sur le papier toilette quand je dois me moucher au milieu de la nuit.  Pour partir en vadrouille, l’outil indispensable c’est la pochette à mettre au fonds de son sac pour y glisser ses mouchoirs. Celle fabriquée par Koshi (encore eux!) est absolument parfaite ! Son atout principal : prévoir une poche pour les mouchoirs utilisés et une autre pour ceux qui sont encore propres !

Vous l’aurez compris, adopter les mouchoirs en tissu s’est avéré beaucoup plus simple que je ne le redoutais. Si vous n’êtes pas totalement convaincus et que vous avez encore des questions qui vous taraudent, n’hésitez pas à nous les partager. On se fera un plaisir d’y répondre ! En attendant, vivement le prochain rhume !

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